Observatoires Scientifiques Milieux/Sociétés

Porteurs

Maud Loireau (ESPACE-DEV, CNRS UMR 228, Montpellier)
André Miralles (TETIS, CNRS UMR 9000, Montpellier)

Contexte, problématique, rationalité, enjeux

Les enjeux mondiaux et globaux actuels autour de l’environnement et du climat face aux enjeux territoriaux du développement durable incitent les scientifiques (et autres partenaires) à concevoir et mettre en place des observatoires Milieux/Sociétés (du point de vue scientifique, technique et gouvernance) et accompagner leur mise en oeuvre avec les populations et gestionnaires concernés.
De nombreux observatoires de type divers ont déjà vu le jour : ORE, OHM, économiques, santé, territoriaux, etc. dans le cadre national ou international. Un observatoire scientifique Milieux/Sociétés doit tenter de répondre à un ou plusieurs questions de société. De ce fait, la problématique de l’AP peut se décliner : comment observer, comprendre, modéliser, suivre les changements socio-environnementaux dans une perspective d’aide à la décision ? La géomatique est au coeur : les dimensions spatiale et temporelle des phénomènes observés constituent des composantes majeures d’analyse et d’appui à la décision. D’un point de vue rationnel, de la réflexion commune issue de la synergie interdisciplinaire et de la diversité des domaines d’application devrait émerger des abstractions partagées.

Verrous scientifiques, objectifs de l’AP

L’AP se veut un lieu de collaboration, d’échanges et de co-construction autour de l’objet observatoire scientifique en tant que tel, sa thématique (santé, climat, ville, désertification, migration, etc.), ses composantes, son cycle de vie, ses relations avec le décisionnel et le grand public. Les interactions entre participants de l’AP, avec ceux des autres AP et avec des partenaires invités internationaux (OSS, LIA OLIFE) devraient permettre de proposer des avancées relatives aux verrous suivants :

  • Verrous théoriques :
    • modèles théoriques sous-jacents (modèles descriptifs, modèles de dynamiques, d’interaction, vocabulaire partagé voire ontologies, etc.) ;
    • protocoles d’acquisition et de suivi d’observations (capteurs, collecte, échantillonnage) ;
    • formes de diffusion de résultats et d’interactions (simulation, cartographie, indicateurs, alertes, commentaires, etc.).
  • Verrous techniques :
    • formalismes (objet, représentation de connaissances, Systèmes Multi-Agents, statistiques…) ;
    • méthodes de conception et d’implémentation des systèmes d’information et des systèmes d’aide à la décision ;
    • architecture (centralisée, distribuée, virtuelle, catalogues, SGBD, services webs…).